Présentation de la commune

 CHARANCIEU…… tourné vers l’Avenir 

Charancieu est une commune du Nord-Est du département de l’Isère, à proximité immédiate du pole des Abrets en Dauphiné. Elle est également limitrophe des communes de La Bâtie-Divisin à l’Est, de Paladru au Sud, de Saint Ondras, à l’Ouest. Bien que faisant partie intégrante du Pays Voironnais, la commune de Charancieu est géographiquement et administrativement à l’interface de plusieurs territoires. Administrativement, elle était rattachée jusqu’à présent au canton de Saint Geoire-en-Valdaine (11 communes), lui-même dans l’arrondissement de la Tour du Pin. Depuis 2014, elle fait partie du Canton de Chartreuse Guiers (25 communes). Le présent rapport fait allusion à l’ancien canton de Saint Geoire en Valdaine.
La commune est intégrée à la Communauté d’Agglomération du Pays Voironnais, est dans le périmètre du Schéma de Secteur du Pays Voironnais, lui-même dans le SCoT de la Région Urbaine Grenobloise. Ses habitants sont les Charancillois et les Charancilloises.
Le territoire de Charancieu (d’une superficie d’environ 553 ha et de 16,5 kms de voirie) est à l’interface entre celui vallonné de la Valdaine ou de la Bièvre, et, celui de la plaine des Terres Froides qui s’étend sur le Nord du département de l’Isère. Si la commune présente avant tout un cadre rural, avec un centre bourg, des hameaux plus ou moins structurés et de nombreux groupements bâtis issus d’anciennes fermes ou d’exploitations agricoles, dont 4 sont toujours en activité, son territoire est également marqué par la présence d’une zone d’activités mixte qui s’étire le long de la RD1075 qui traverse le territoire sur 1 km. Ce secteur, à l’entrée Nord de la commune comprend également le quartier des Terreaux constitué de lotissements relativement récents de maisons individuelles, typiques des zones de périurbanisation, contrastant avec le reste du territoire à caractère rural.
Charancieu connaît depuis les années 70, une croissance démographique qui se traduit par une multiplication de la population quasiment par trois en une quarantaine d’années. 
Pourtant, sortant d’une longue phase de décroissance, il a fallu attendre une quinzaine d’années pour que la commune retrouve un équilibre intergénérationnel, entre une population vieillissante et l’attractivité grandissante de familles avec enfants.
Depuis les années 2000, le dynamisme démographique semble être stabilisé. Même si depuis, la commune a accueilli un peu moins de nouveaux habitants, la présence d’une école, d’une zone d’activités sur le territoire et la proximité des Abrets en Dauphiné offrant services, commerces et emplois continueront sans doute à participer à l’attractivité du territoire pour des jeunes foyers ou familles constituées, mais aussi au maintien des habitants actuels, sur un territoire cumulant offres de proximité et cadre de vie agréable.
Les forts apports migratoires qu’a connu la commune depuis 40 ans auront progressivement des conséquences sur le desserement des ménages, lié au départ des jeunes du foyer familial, ou, du vieillissement de la population. 
Depuis les années 70, et la création de l’A43, le territoire de Charancieu connaît une attractivité constante qui s’est traduite par un rythme régulier de la construction de logements. On dénombre ces dernières années en moyenne 5 nouveaux logements/an. Constitué essentiellement d’habitat individuel pur où chaque logement dispose d’espaces privatifs extérieurs importants, le parc de logements est à l’image du cadre rural de la commune, recherché par les habitants. 
Si le cadre rural de la commune rend attractif le territoire, la présence de la zone d’activités RD 1075 et de la zone des Eplagnes (en cours d’aménagement) sont également un atout considérable par l’offre en services et en emplois qu’elles apportent à la population, et plus globalement pour l’animation qu’elles amènent. De compétence intercommunale, il s’agira dans le PLU de prendre en compte les projets de développement en cours, sans les entraver. En termes d’agriculture, le territoire est particulièrement propice avec de tènements de taille importante et peu pentus. L’activité qui s’y pratique est dynamique et pérenne, et c’est grâce à elle que le paysage, préservé, a conservé son caractère rural tant apprécié par les habitants. Il convient encore aujourd’hui de favoriser le maintien des exploitations en place et de permettre l’implantation de nouvelles, en limitant les contraintes de réciprocité qui peuvent exister aujourd’hui. Des choix seront également à faire en termes d’objectifs de développement et d’accueil de population par rapport à la préservation du cadre rural de la commune. En ce qui concerne le tourisme, la commune s’inscrit dans un territoire plus vaste propice au tourisme vert et de loisirs. Cette fréquentation sur Charancieu se traduit davantage par la valorisation du territoire et de son paysage agraire.
Globalement, le territoire bénéficie d un réseau routier bien développé et des accès autoroutiers proches. A l’échelle du territoire, les questions à se poser relèvent des nombreux secteurs urbanisés qu’il compte, éparpillés sur le territoire, nécessitant des longueurs de réseaux importantes et des coûts d’entretien afférents non négligeables. Si la situation de la commune et son étendue poussent à l’utilisation de la voiture, des solutions alternatives peuvent être trouvées pour favoriser les déplacements doux sur les distances les plus courtes, notamment entre habitat et pôles d’intérêt : le bourg et ses équipements (notamment scolaires), la zone d’activités des Eplagnes  et  la RD 1075 ou les Abrets en Dauphiné pour leur offre en services et commerces. Les nombreux secteurs urbanisés nécessitent beaucoup de voiries communales, et donc des coûts d’entretien non négligeables. Si le Pays Voironnais constitue une structure intercommunale plutôt complète pour Charancieu en terme de services et compétences (économie, déchet, eau potable, assainissement, …), le territoire est également proche des communes des Vals du Dauphiné (St André Le Gaz, Les Abrets en Dauphiné, Pont de Beauvoisin), où, si nécessaire, des mutualisations pourraient peut-être être également envisagées.